Comment sauver nos éleveurs (et un peu la planète)

 

 

 

 

Un peu comme un super héro avec une cape et un verre de vin rouge (plus glam' qu'un saucisson) 

Contrairement à ce que les grands groupes (et parfois les banques, les politiques...) veulent nous faire croire, nous ne sommes pas condamnés à la passivité et à subir une situation économique imposée. Je suis persuadée que nous avons tous un super pouvoir : consommer. Ce qui veut dire que non seulement on peut faire le bien avec mais aussi, chose qu'on oublie souvent, on est responsable de ce qui nous arrive quand on l'utilise à mauvais escient. Sinon c'est un peu comme si Dark Vador disait « ok j'ai fait péter une planète, sans c'était plus rapide et sur la pub ça avait l'air sympa ». Personne ne lui répondra « ok frère, c'est cool alors).

 

Ben si demain on a plus aucun agriculteur en France, on sera tous des dark vador.

 

 

Du coup je me suis demandé, je fais quoi concrètement de mon super pouvoir ?

  • Je réduis les intermédiaires : Entre ce que vous payez, et ce que Jacques le producteur de poulet dans le gers reçoit, il y a un gouffre (financier). Parce que dans l'histoire tout le monde se sert sur son travail, et lui il picore les miettes. Je suis peut être vieux jeu (ou un relent d'ado rebelle sur le retour) mais de savoir que des gens travailleurs se retrouvent dans des situations dramatiques pendant que d'autres tranquillement dans leurs bureaux génèrent des millions sur leurs dos et sans en avoir rien à faire de leur propre pays, moi ça me rend dingue. Mais pourquoi sauver notre savoir faire quand on peut gratter quelques centimes chez les voisins ? Plusieurs solutions pour pouvoir chanter avec les supporters « Carrefour, Leclerc, on t'enc... quiquine ! ».

    1) L'amap : Même si elles sont plus connues pour les fruits et légumes, on en trouve également pour la viande. Moi tout ce qui m'engage m'angoisse (c'est mon côté masculin) mais ca peut etre une bonne solution pour soutenir l'agriculture paysanne.

    2) Acheter directement à la ferme. C'est la solution que je préfère. Quand on regarde, c'est étonnant le nombre de fermes qui proposent de la vente directe. Cela permet de choisir celle qui nous convient (bio par exemple), de voir comment sont traités les animaux (halte aux poulets brésiliens tellement sélectionnés et engraissés qu'ils ne tiennent pas sur leurs pattes), de réaliser que ce sont de vrais gens avec de vraies vies et un vrai savoir faire qui sont derrière notre steack haché. C'est aussi l'occasion de sortir en famille, de quitter la ville pour aller faire des balades ou un pique nique dans la nature (hou j'ai vieilli oui). Et vu qu'il y a peu de chance que vous y alliez en velib', n'hésitez pas à regrouper vos achats avec vos proches histoire de co-voiturer vos courses et réduire l'impact environnemental.

 

  • Soyons honnêtes, on ne va pas tous se lancer à l'asso des fermes et réussir à toujours bien anticiper. La deuxième idée est donc d'acheter français. Ca paraît évident, mais ça ne l'est pas tant que ça, car si votre barquette vous indique clairement d'où vient votre viande, dites vous bien que les nuggets premiers prix n'ont jamais vu la Bretagne (parfois qu'ils n'ont même jamais vu un poulet je crois). Donc on essaye d'acheter des matières premières et peu de produits transformés qui viennent de jenesaispasoù. Si vous voulez je vous mettrai des recettes de produits généralement achetés tout fait, suffit de demander !

 

  • Enfin un truc con auquel on ne pense pas : Dans les bestioles, y a pleins de morceaux différents. Si si si. Un cochon, ce n'est pas juste des côtes et un rôti. Et le bœuf de la bavette et de l’entrecôte. Le problème c'est qu'à n'acheter que des morceaux populaires, on ne valorise pas l'animal dans son ensemble. Déjà c'est ballot pour la bestiole, qui elle trouvait que toutes ses parties avaient de l'importance. C'est ballot pour l'environnement, vu qu'on doit produire plus pour nourrir le même nombre de personne. Et c'est ballot pour l'agriculteur qui ne vend bien (enfin pas très bien) qu'une partie de ce qu'il produit. Donc on fait comme mémé, on se tourne un peu vers des choses qu'on ne connait pas et qu'on a peu l'habitude de cuisiner. Et là aussi si vous voulez des idées je peux vous en donner par la suite. Ca fait des économies et on continue sur la voie des super héros.

Voilou pour mes réflexions sur mon mode de consommation de viande. J'avoue qu'en en achetant de moins en moins cela facilite mes bonnes résolutions. Et vous, comment vous allez sauver le monde ?

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Commentaires: 1
  • #1

    colette castex (vendredi, 19 février 2016)

    ben moi j'emmene mes deux frangins chez un "papy jardin" sensas. quand tu le voies il te fait pitié, maigre, pas très beau, toujours en jogging improbable en toutes saisons. et lui, il n'a rien, plus de femme, juste un taudis et heureusement une maman dont il s'occupe encore. et notre papy jardin fait pousser quelques légumes dans un bout de champ et de temps en temps essaye de vendre quelques légumes pour pouvoir se payer le reste. alors depuis que je l'ai connu "accidentellement" en période productive, nous avons nos légumes bios achetés au prix de ceux du super marché (qui eux ne sont pas bios), et comme ils sont bons, comme ils ont du gout! certes, il faut attendre d'aller à st lys pour les avoir (papy jardin y habite), mais ça vaut le coup! vivement que la saison recommence